Le Royaume du
Cambodge (textes et sources : wikipédia)
le Royaume du Cambodge, aussi appelé Srok Khmer, littéralement « Pays des Khmers », est un pays d'Asie du Sud-Est, peuplé d’environ 15 millions d'habitants. La superficie du Cambodge est environ 4 fois celle de la Suisse, soit 181'035 km2. Sperficie en eau : 2,5%. Fuseau horaire : UTC + 7.
La capitale du royaume est Phnom Penh. Le Cambodge est l’État successeur de l’Empire khmerh qui régna sur pratiquement toute la péninsule d’Indochine entre le 11e et le 14e siècle. Le Cambodge a des frontières communes avec la Thaïlande, le Laos et le Viêt Nam.
Les citoyens portent le nom de Cambodgiens ou Khmers en référence à l’ethnie khmère. La majorité des Cambodgiens sont bouddhistes (96%, religion d'État). Le pays comporte une communauté musulmane, Cham (2%) ainsi que quelques tribus des montagnes et une communauté chrétiennenote (1%).
L'agriculture reste le secteur économique dominant (57,6 % de la population active). Les industries principales du Cambodge sont la confection et le tourisme. Une grande partie de la population, soit 31%, vit en dessous du seuil de pauvreté. Le PIB par habitant du Cambodge reste, avec seulement 773 dollars par an et par habitant, bien en dessous de la moyenne régionale et au même niveau que nombre de pays d'Afrique sub-saharienne. Le Cambodge a un climat tropical.
Histoire des 50 dernières années ...
Le protectorat français se termine en novembre 1953 par l'indépendance du pays, suite à la fin de la guerre d'Indochine. Devenu une monarchie constitutionnelle dirigée par le roi Norodom Sihanouk, le pays affiche une politique de neutralité en ce qui concerne la guerre du Viêt Nam, mais dès 1966 ne s'oppose pas au transit par son territoire des troupes et des fournitures du Nord Viêt Nam à destination des combattants anti-américains.
Confronté, à partir de 67-68, à une insurrection fomentée par les Khmers rouges (des rebelles communistes d'inspiration maoïste), avec une économie qui va de mal en pis, Norodom Sihanouk doit se résoudre à confier (14 août 1969) la direction du gouvernement au général Lon Nol, son pilier militaire, connu pour son anticommunisme, en échange d'une aide américaine. Le 18 mars 1970, Lon Nol instaure la république khmère.
Les Khmers rouges déclenchent alors une véritable guerre contre les forces gouvernementales. En sus de cette guerre civile, le pays est entraîné dans la guerre du Viêt Nam. Dès 1970, les Khmers rouges sont en passe de gagner, mais les États-Unis interviennent (larguant plus de 2,7 millions de tonnes de bombes, faisant du Cambodge le pays le plus bombardé de l'histoire) et maintiennent provisoirement le régime républicain. Les États-Unis se désengagent de la région en 1973, et les Khmers rouges de Pol Pot prennent Phnom Penh le 17 avril 1975 et installent un régime autoritaire maoïste.
L'« Angkar » (organisation) des Khmers rouges applique alors une politique maximaliste, visant notamment à purifier le pays de la civilisation urbaine et bourgeoise. Les villes, à l'image de Phnom Penh dans la nuit du 17 au 18 avril 1975, sont vidées de leurs habitants, envoyés en rééducation dans les campagnes. La traque systématique des élites, « identifiées » parce que parlant des langues étrangères ou portant des lunettes (par exemple), ajoutée aux mines placées par les deux camps, à la malnutrition et aux maladies aboutit à des massacres de masse et à une catastrophe humanitaire d'origine politique. Le nombre de 1,7 milions de victimes directes et indirectes est le plus communément admis. Soit à peu près le quart de la population du Cambodge de 1975.
Le 25 décembre 1978, redoutant que le chaos s'installe chez son voisin, le Viêt Nam envahit le Cambodge et provoque la destruction des rizières, entraînant l'effondrement du régime des Khmers rouges. Les autorités vietnamiennes installent un gouvernement proche de leurs intérêts.
Durant toute la décennie des années 1980, le pays est ruiné et divisé au gré des combats. La malnutrition fait des ravages et les épidémies causent des milliers de morts alors que le pays ne dispose plus d'alimentation, ni de médicaments.
Après le départ des forces du Viêt Nam en 1989 et l'envoi de forces de l'ONU au début des années 1990, le régime retrouvera peu à peu un semblant d'autonomie. Le premier ministre actuel Hun Sen, dirige le pays depuis cette période.